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Akbar ou l'éducation d'un jeune chien.  

Mon petit Berger malinois est probablement le dernier chiot que j'éduque


3 : AKBAR ou AKY ?

Frédéric, l'éleveur de mon jeune Malinois, lui a donné comme nom de pedigree AKBAR. Je me demandais où il avait trouvé ce nom et voilà que, par le hasard d'une lecture, j'apprends que AKBAR était "un conquérant mongol qui gagna un empire". Comme je n'aime pas beaucoup la consonnance de ce nom car il n'est pas propice au rappel, je l'appelle "AKY", nom qu'il a rapidement assimilé. De même j'ai donné le nom de " GOLY" au Golden alors que son nom était Goliath.

Avant de poursuivre l'histoire de Aky, iI est peut-être bon que je me présente. Depuis toujours, j'ai aimé les animaux et particulièrement les chiens. J'en ai eu beaucoup dans mon existence, plus d'une vingtaine. Mais c'est en 1958 que j'ai fréquenté pour la première fois un club de dressage avec un jeune Malinois et que j'ai découvert que certaines techniques permettaient de mieux communiquer avec son chien et donc de mieux l'éduquer. Je projette d'ailleurs de créer un site relatant mes expériences avec les animaux depuis mon enfance.

En 1980, je fréquentais un club de dressage en ring dont j'ai été la secrétaire durant 4 ans. A cette époque il n'y avait que ce genre de club où l'on n'acceptait que des chiens capables de mordre afin d'en faire des chiens d'attaque ou de défense. Les dirigeants de ces clubs considéraient ces chiens comme absolument dénués d'intérêt. J'ai même entendu un individu dire que "ce genre de chien ne valait même pas la balle pour le tuer". Je vous laisse deviner ce que j'ai répondu et ce que j'en ai pensé... Je me suis alors renseignée sur une nouvelle discipline qui consistait à éduquer des chiens dits "de compagnie", pas nécessairement des "petits chiens de salon" mais de toutes races, petits ou grands qui vivent dans la maison de leurs maîtres, les accompagnent en promenade, en visite, en vacances.

Dès septembre 1980 j'ai ouvert, dans le club que je fréquentais à l'époque, une section acceptant tous les chiens. En hiver 1981 j'ai participé à la première session francophone créée à Gand pour former des instructeurs en éducation canine et ai obtenu mon Brevet de l'U.R.C.S.H. Nous étions une douzaine de francophones. J'ai donné cours pendant environ 4 ans dans divers clubs. Ces cours d'obéissance se donnaient à l'époque dans des clubs de dressage pour chiens de défense. C'est dans un de ces clubs que j'ai entendu la phrase reprise plus haut. J'ai alors décidé d'ouvrir un club sur un terrain m'appartenant pour m'occuper uniquement d'obéissance. Il a connu un grand succès puisqu'à un certain moment nous étions 9 moniteurs et enregistrions la présence de plus de cinquante élèves le samedi matin. Après 15 années de fonctionnement, à plus de 70 ans, j'ai décidé de fermer le club et de me consacrer uniquement à mes chiens. J'avais personnellement obtenu le Brevet d'obéissance pour 2 bergers allemands, un barzoï et une chienne golden que j'ai conduite jusqu'au Programme II. Depuis, j'ai obtenu le Brevet pour Goly recueilli à l'âge de 8 mois. Actuellement je fréquente un club appartenant à un de mes anciens moniteurs où j'entraîne Goly et où va bientôt entrer Aky.

Mon petit Berger malinois est probablement le dernier chiot que j'éduque ; ayant maintenant des loisirs j'ai décidé de relater ses progrès, son évolution et les problèmes rencontrés. Peut-être cela aidera-t-il d'autres amoureux de la gent canine ? Je ne prétends pas que ma façon d'agir est la meilleure ni la seule valable. Chacun a sa méthode et l'éducation d'un chien (tout comme celle d'un enfant) varie selon la personnalité de l'élève et également de celle du maître. Je ne vais pas expliquer la manière d'agir ni les techniques à utiliser : beaucoup d'autres que moi l'ont fait dans des livres intéressants et maintenant dans de nombreux sites et clubs. Je tiens cependant à rappeler certaines conditions qu'il est impératif de respecter : compréhension de la psychologie de l'élève, autorité, patience, persévérance, respect de l'animal. Ce n'est pas parce que l'on est propriétaire d'un animal qu'on en est le Maître. C'est le chien qui vous reconnait comme tel si vous le méritez. L'on exige d'un chien qu'il domine ses instincts pour se plier à nos règles mais en contrepartie, l'Homme doit montrer l'exemple et dominer ses humeurs, son impatience, sa nervosité. L'on ne peut demander plus à un animal que ce que l'on donne soi-même !!! Si l'on n'a pas compris cela il ne faut pas espérer un bon résultat ou alors c'est du domptage : par lequel vous obtiendrez l'obéissance par la crainte et non par la communication et l'amour : vous en ferez un malheureux esclave. De plus, selon sa personnalité, vous risquerez qu'un jour votre chien se retourne contre vous dès que vous serez en état d'infériorité.

Il faut aussi rappeler qu'un chien bien éduqué est rarement abandonné car il n'est une gêne pour personne et que quelques mois de contrainte, d'attention et d'exercices pendant l'enfance du chien en font plus tard un animal sans problème ni pour lui, ni pour son maître, ni pour les autres.



Josiane Pirard



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